Le club de gym artistique reprend le rythme
Sport très visuel, la gymnastique artistique « n’est cependant pas assez médiatisée, même si la fédération travaille beaucoup sur la communication », débute Sandrine Pinson-Leroux, présidente du club Saint-Symphorien Gym.
« C’est un sport complet, qui permet de développer souplesse et force. Même si l’on n’est pas souple au début, ça se travaille ! » Ici, on peut commencer tout petit, à 18 mois, le club baby gym étant labellisé Petite enfance. Et même beaucoup plus tard, comme le prouve l’explosion du nombre d’adhérents adultes. « Nous nous maintenons à 268 adhérents, car avons la chance de fonctionner avec 50 % de renouvellement. Si le virus a stoppé entraînements et compétitions, nous constatons le retour d’anciens gymnastes et de nouveaux, entre 22 et 40 ans. Nous sommes le seul club de la région à proposer de la gym acrobatique, en loisirs seulement, pour le moment. Nous travaillons également avec la municipalité dans le cadre de la réussite éducative, avec des ateliers à l’école Jules-Verne. » Le club fonctionne en grande partie grâce à la dizaine de bénévoles. « Nous avons une coach salariée et nous envisageons d’embaucher notre apprentie en brevet professionnel. Nous manquons de juges, nous allons devoir en former. Si nos conditions d’entraînements se sont améliorées depuis les travaux du gymnase Clouet, nous ne pouvons organiser des compétitions régionales, faute de salle. »
À noter que lors de la compétition départementale des 19 et 20 mars, deux équipes de fédéral A et deux équipes de fédéral B se sont qualifiées pour les régionales qui se tiendront en mai, à Saint-Amand-Montrond (Cher). Une belle réussite pour le club qui va fêter ses 50 ans en juin prochain. Une longue existence née de la volonté de Robert Marquenet, débutée dans une grange et désormais ancrée dans le paysage tourangeau.